Myriam Seurat perçoit entre 5 000 et 15 000 euros mensuels selon nos estimations, plaçant cette journaliste météo expérimentée dans la moyenne haute des présentateurs du service public. Cette professionnelle de 51 ans, qui évolue dans l’univers télévisuel depuis plus de 25 ans, a su diversifier ses sources de revenus grâce à un parcours riche et varié. Nous avons analysé pour vous :
- Les différentes étapes de sa carrière télévisée
- La grille salariale des présentateurs météo en France
- Ses sources de revenus complémentaires
- Sa position par rapport à ses confrères du secteur
Cette analyse vous permettra de mieux comprendre la réalité économique du métier de présentateur météo et les facteurs qui influencent ces rémunérations.
Qui est Myriam Seurat ?
Née le 19 août 1973 à Paris, Myriam Seurat représente aujourd’hui l’une des figures les plus reconnaissables de la météo télévisée française. Cette journaliste de 51 ans a construit sa réputation sur une approche professionnelle rigoureuse, refusant catégoriquement d’être réduite au terme péjoratif de “Miss Météo”.
Diplômée d’une licence d’anglais, elle a d’abord embrassé une carrière journalistique classique avant de se spécialiser dans la météorologie. Sa formation à Météo France lui a permis d’acquérir les compétences techniques nécessaires pour décrypter et vulgariser les phénomènes climatiques auprès du grand public.
Sa vie privée reste volontairement discrète. Elle partage sa vie avec Gaël Ghosson, batteur du groupe de rock No One Is Innocent, et élève deux garçons dont l’identité reste confidentielle. Cette discrétion contraste avec l’exposition médiatique de son métier et témoigne d’une volonté de préserver son intimité familiale.
Le parcours télévisé de Myriam Seurat
La trajectoire professionnelle de Myriam Seurat illustre parfaitement l’évolution du paysage audiovisuel français. Ses débuts en 1998 sur MCM avec une émission musicale démontrent sa polyvalence et sa capacité d’adaptation aux différents formats télévisuels.
Entre 1998 et 2001, elle anime plusieurs émissions musicales, notamment sur Arte avec “Nuits du Sud”. Cette période lui permet d’acquérir une première expérience face caméra et de développer son aisance télévisuelle. Son passage sur France 3 avec “Opération Télécité” pendant cinq années consécutives confirme ses qualités d’animatrice et sa capacité à fidéliser une audience.
L’année 2006 marque un tournant décisif avec son arrivée sur France 2 pour présenter la météo. Cette nomination sur la première chaîne publique française constitue une reconnaissance de ses compétences et ouvre de nouvelles perspectives professionnelles. Elle y développe également des chroniques culturelles dans Télématin, élargissant son champ d’intervention au-delà de la météorologie.
Son rôle le plus médiatisé reste sans conteste sa participation à “Motus” aux côtés de Thierry Beccaro. Après avoir remplacé Tom Dingler en 2012, elle devient coanimatrice officielle en 2015 jusqu’à l’arrêt de l’émission en 2019. Cette exposition quotidienne sur une émission culte de France 2 a considérablement renforcé sa notoriété auprès du grand public.
Quel est le salaire de Myriam Seurat ?
Nous estimons la rémunération mensuelle de Myriam Seurat entre 5 000 et 15 000 euros bruts, positionnant cette professionnelle expérimentée dans la fourchette haute des présentateurs météo du service public français.
Cette estimation repose sur plusieurs critères objectifs. Son ancienneté de plus de 15 ans sur France 2, sa polyvalence démontrée à travers différents formats d’émission, et sa reconnaissance du public constituent des atouts salariaux non négligeables. Sa participation à “Motus” pendant sept années a également contribué à valoriser son profil professionnel.
Les grilles salariales du service public audiovisuel français établissent généralement une progression basée sur l’expérience et l’audience. Un présentateur météo débutant démarre habituellement entre 3 000 et 5 000 euros mensuels, tandis qu’un professionnel confirmé peut prétendre à une rémunération comprise entre 5 000 et 15 000 euros.
Il convient de préciser que ces montants correspondent aux salaires de base, avant d’éventuelles primes liées à l’audience, aux heures supplémentaires ou aux participations exceptionnelles. Le statut de pigiste de nombreux présentateurs météo peut également influencer le mode de rémunération.
Comparaison avec les autres présentateurs météo
Le secteur de la présentation météo présente des disparités salariales importantes selon les chaînes et l’expérience des professionnels. Nous avons établi un comparatif pour situer la rémunération de Myriam Seurat dans son environnement concurrentiel.
| Profil | Rémunération mensuelle | Chaîne type |
| Débutant | 3 000 – 5 000 € | Chaînes régionales |
| Confirmé | 5 000 – 15 000 € | Service public national |
| Star | 15 000 – 30 000 € + | TF1, grandes chaînes privées |
| Présentateur simple | 2 500 € nets | Chaînes locales |
Cette grille révèle que Myriam Seurat bénéficie d’une position privilégiée grâce à son statut sur France 2. Les présentateurs des chaînes privées comme TF1 peuvent prétendre à des rémunérations supérieures, notamment grâce aux revenus publicitaires plus importants de ces diffuseurs.
L’écart salarial s’explique aussi par la stratégie de communication des chaînes. Certaines investissent massivement sur leurs présentateurs météo pour en faire de véritables personnalités, tandis que d’autres privilégient une approche plus sobre et informative.
Les sources de revenus complémentaires de Myriam Seurat
Au-delà de son salaire principal sur France 2, Myriam Seurat a développé plusieurs sources de revenus complémentaires qui enrichissent significativement ses revenus annuels. Cette diversification témoigne d’une approche professionnelle stratégique du métier de présentateur.
Sa présence sur France 3 pour la météo représente une source de revenus additionnelle non négligeable. Cette double casquette sur les deux principales chaînes publiques françaises lui assure une stabilité financière et une visibilité étendue auprès de différents publics.
L’animation de “La Nuit du Ramadan” depuis 2011 constitue un rendez-vous annuel lucratif. Ces émissions spéciales, diffusées durant tout le mois de ramadan, génèrent des cachets supplémentaires substantiels. Sa couverture des Francofolies de La Rochelle pour France Ô s’inscrit dans cette même logique de diversification.
Ses 18 600 abonnés Instagram et sa présence active sur les réseaux sociaux ouvrent également des perspectives de partenariats rémunérés. Bien que discrète sur ce sujet, cette influence digitale représente un potentiel économique croissant pour les personnalités télévisuelles.
Salaire et reconnaissance : une question d’image
La rémunération de Myriam Seurat reflète l’évolution du métier de présentateur météo vers une reconnaissance professionnelle accrue. Cette transformation s’observe depuis les années 2000, période durant laquelle les présentateurs météo ont acquis un statut d’expert climatique au-delà de leur simple rôle informatif.
Les événements météorologiques marquants comme les inondations de Vaison-la-Romaine en 1992 ou les tempêtes de 1999 ont sensibilisé le public à l’importance de la prévision météorologique. Cette prise de conscience a valorisé le rôle des présentateurs, désormais considérés comme des intermédiaires essentiels entre les scientifiques de Météo France et le grand public.
Myriam Seurat incarne parfaitement cette évolution en revendiquant fièrement son statut de journaliste spécialisée. Son refus d’être cantonnée au rôle de “Miss Météo” témoigne d’une volonté de reconnaissance professionnelle qui se traduit naturellement par une revalorisation salariale.
Cette approche professionnelle explique aussi pourquoi France 2 lui confie régulièrement des missions dépassant le cadre strict de la météorologie. Ses chroniques culturelles dans Télématin et sa participation à des émissions variées démontrent la confiance de la chaîne en ses compétences journalistiques globales.
L’avenir du métier semble prometteur malgré l’émergence de l’intelligence artificielle dans certains secteurs médiatiques. Météo France maintient sa position sur l’importance de l’intervention humaine dans la présentation météorologique, garantissant ainsi la pérennité de ces postes qualifiés et leur reconnaissance salariale appropriée.